Terre
Notre corps est la preuve de notre incarnation sur Terre et par conséquent, ce que nous avons de plus Yin en nous (par opposition avec l'esprit qui est ce que nous avons de plus Yang en nous), de plus matérialisé.
C'est dans notre corps, et plus exactement dans nos reins (encore appelés "Porte de la Vie") que repose notre "jing", notre énergie innée, vitale, notre capital de base.
Il est de coutume, dans cette Tradition, de prendre soin de notre corps, de le conserver du mieux possible en bonne santé, de limiter les maladies.
En effet, un corps malade et douloureux entraîne forcément, au bout d'un moment, des tensions mentales qui amènent un débordement d'émotions qui finissent par elles-mêmes bloquer certaines fonctions du corps.
2 types de travail sur le corps :
- Sur le physique par des mouvements et exercices visant à le renforcer, à augmenter la circulation de tous les fluides et énergies et à l'organiser de façon à créer une unité. Connaissant mieux son corps, on peut mieux l'utiliser et le coordonner en toutes circonstances,
- Sur le subtil par des éducatifs visant à développer notre sensibilité, nos perceptions. En sentant mieux les choses, on peut plus facilement prévenir les problèmes plutôt que les guérir ce qu'on ne voyait pas venir avant.
En se penchant sur le travail du corps, on se penche inévitablement sur la détente à la fois de l'esprit et du corps physique lui-même. La détente instaure la capacité d'adaptabilité chère à la Tradition.
Ceci permet en toutes circonstances de faire face :
- Aux aléas de la vie et des facteurs environnementaux qui agressent notre santé,
- Aux aléas psychologiques et émotionnels qui perturberaient notre apaisement mental.
Ceci génère par exemple :
- Un corps plus fort, plus enraciné, plus résistant :
Concrètement : on peut porter des sacs plus lours sans en ressentir la difficulté, on a tendance à moins tomber ou trébucher, le corps se défend mieux contre les maladies,
- Un mental plus apaisé et des émotions moins chaotiques :
Concrètement : on peut se confronter à la marée humaine des heures de pointe sans se sentir oppressé, accepter un travail qui nous plaît peu plus facilement en attendant mieux